Hans-Jürgen Greif

Parution : Nuit blanche 12, Québec, 1984, p. 56-58.

La littérature allemande est riche d’une tradition du roman utopique. Hans-Jürgen Greif, professeur à l’université Laval, s’attarde plus particulièrement à Arno Schmidt, le plus méconnu de ses représentants. Il analyse la pièce maîtresse de son œuvre, La République des savants, qui classe son auteur dans la catégorie des utopistes ayant une vision pessimiste de l’avenir. En ce sens, il est bien loin de ses prédécesseurs européens et se situerait plutôt dans la tradition de Jonathan Swift. Le roman de Schmidt se déroulant en 2009, après la Troisième Guerre mondiale, il pourrait devenir, estime Greif, un symbole comme le fut 1984 pour la génération des années 1960.

Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 125.