Parution : Nuit blanche 12, Québec, 1984, p. 41-42.
Pour l’auteur, l’utopie est le lieu des paradoxes. En effet, l’utopie vise ultimement à faire le bonheur de l’être humain. Pour y parvenir, elle traque tout ce qui s’appelle hasard, diversité, spontanéité, démesure. La société idéale imaginée par l’utopiste dégénère alors en société déshumanisée, totalitaire. Jocelyn Philibert conclut que l’utopie la plus utile est celle qui demeure à l’état de projet.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 130.