Parution : Solaris 86, Hull, 1989, p. 48-50.
Luc Pomerleau reprend la dernière partie de l’étude du même nom présentée dans le numéro 84 de Solaris en développant ses commentaires sur le numéro spécial d’imagine... consacré aux Sciences et technologies. Faisant du novum conceptuel une des constituantes essentielles et fondamentales de la SF, il examine la place qu’occupe la composante techno-scientifique dans chacune des dix nouvelles de ce numéro. Il en arrive à la conclusion que rares sont les auteurs de SFQ qui utilisent les découvertes scientifiques récentes pour nourrir leurs textes de spéculations factuelles et philosophiques.
Il note chez eux une méconnaissance des développements techno-scientifiques, voire une méfiance généralisée envers la science, et l’absence d’une justification du monde mis en place. Se défendant de promouvoir une SF hard dont souvent le discours scientifique avéré ne sert qu’à masquer le manque d’imagination de l’auteur, Pomerleau souhaite une SF qui intégrerait le substrat scientifique au paysage fictionnel de l’auteur.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 244.