Parution : Le Devoir, 10/11-04-1993, Montréal, p. D 8.
Francine Bordeleau esquisse un bref survol des origines et de l’évolution de la figure du vampire qui était une créature féminine dans l’œuvre d’Ovide et de Pétrone. Le folklore roumain s’emparera de ce mythe dès le XVe siècle mais c’est en 1819, dans une nouvelle de John William Polidori, que le vampire prend les traits qu’on lui connaît aujourd’hui. Paru en 1897, Dracula, le roman de Bram Stoker, fixera les caractéristiques du personnage qui incarne les obsessions de chaque époque. Associé à la contagion, le vampire revient à l’avant-scène avec l’apparition du sida « qui remet au premier plan la simultanéité d’Éros et de Thanatos ». La journaliste conclut en prédisant un bel avenir encore au vampire dans la littérature.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1993, Alire, p. 211-212.