Parution : Le Devoir, 20-04-1985, Montréal, Les jeunes et la littérature, p. VII.
Élisabeth Vonarburg fait ici l’apologie de la SF comme genre littéraire irrécupérable par l’institution littéraire en raison de sa spécificité même basée sur la remise en question des tabous, sur son potentiel d’irrespect. Elle voit dans ces qualités les causes de son succès auprès des jeunes. Ceux-ci sont fascinés par ce genre parce qu’il leur propose la possibilité de croire qu’on peut encore changer le monde. Littérature de la marginalité, de la contre-culture, elle rejoint les jeunes qui se reconnaissent en elle.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 165.