Parution : imagine… 6, Montréal, 1980, p. 77-89.
Expliquant être parti à la recherche de son patrimoine littéraire en tant qu’écrivain fantastique, Michel Bélil fait part de ses découvertes dans le corpus québécois du XIXe siècle. Dans la première partie de son article, il suggère la lecture de quelques recueils de contes pour comprendre le phénomène du fantastique et il souligne l’apport d’un chercheur incontournable, Aurélien Boivin. Bélil n’adhère toutefois pas au plan de classification des êtres surnaturels et maléfiques conçu par Boivin et propose son propre tableau thématique du fantastique au XIXe siècle.
Il en arrive ainsi à la deuxième partie de son exposé : un résumé de chacun des 22 contes qui composeraient, à son avis, une anthologie très représentative du corpus qui l’intéresse. Une première catégorie engloberait les histoires d’ensorcellement et de diablerie et compterait dix contes. Une deuxième catégorie d’histoires, représentée par sept contes, ferait place aux fantômes et revenants. Enfin, un troisième groupe, réunissant cinq contes, mettrait en scène des loups-garous et autres bêtes mystérieuses.
Il va sans dire que la classification proposée par Michel Bélil ne concerne que les êtres surnaturels qui peuplent un bon nombre de contes fantastiques et qu’un pan important du corpus fantastique au XIXe siècle échappe à cette classification.
Source : Janelle, Claude, Le XIXe siècle fantastique en Amérique française, Alire, p. 214.