Parution : imagine… 22, Montréal, 1984, p. 73-78.
Comme l’indique le titre, Jean-Marc Gouanvic estime que l’œuvre de Jean-Pierre April comporte deux versants : la satire et le simulacre. La satire s’exerce à l’endroit des instituions sociales et politiques, des mythes et des religions et elle s’appuie sur des procédés comme l’emphase et la répétition. Quant au simulacre, « représentation factice de l’univers », auquel April a souvent recours, il est servi par une esthétique néo-baroque. April utilisant souvent cette poétique du récit, le commentateur associe son œuvre à celles de Philip K. Dick et de Michel Jeury.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 126-127.