Parution : N'importe quelle route, vol. 3, n˚ 2, 1989, p. 24-25.
L’auteur rappelle que, malgré la jeunesse de la science-fiction québécoise, on peut retracer ses œuvres dès 1840 avec « Mon voyage à la lune » de Napoléon Aubain. Après avoir mentionné les principaux titres anciens jusqu’aux années 1960, Georges-Henri Cloutier souligne que le corpus de la SF pour jeunes est plus important que celui pour adultes.
L’auteur refait le même trajet pour le fantastique, partant de « La Tour de Trafalgar » (1835) de Georges Boucher de Boucherville et de L’Influence d’un livre (1837) de Philippe Aubert de Gaspé fils, mentionnant au passage la production importante de contes surnaturels, pour arriver enfin à Yves Thériault et aux Contes pour un homme seul (1944), qui marquent un virage et une ouverture.
L’auteur note cependant que, pour les deux genres réunis, c’est la période de 1974 à nos jours qui est la plus riche.
Source : Pettigrew, Jean, L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 234.