Parution : Canadian Women Studies/Les Cahiers de la femme, vol. 6, n˚ 2, Vancouver, 1985, p. 66-68.
L’auteure fait part de son expérience personnelle de méditation bouddhique. Il s’agit pour elle de la voie la mieux indiquée pour rendre l’utopie réalisable. Trop souvent, constate-t-elle, les visions de type utopique en littérature supposent de la part des habitants d’une utopie une perte de mémoire partielle ou temporaire. Leur bien-être n’est possible qu’au prix d’une ignorance, volontaire ou non, de la souffrance de l’humanité. Esther Rochon pose la question : Le bonheur existe-t-il sans être imbécile ? Oui, si on se plie à la discipline de la méditation shamatha. Le Dharmadhatu de Montréal, auquel elle appartient depuis plusieurs années, constitue à ses yeux un petit modèle d’une société ouverte sur le monde, l’embryon d’une utopie réalisable.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 162-163.