Parution : imagine… 22, Montréal, 1984, p. 45-50.
Vital Gadbois fait une lecture de l’œuvre d’Élisabeth Vonarburg en regard des grands mythes universels – grecs en particulier – qu’il y trouve. Le thème majeur de cette œuvre : « l’aspiration de l’humanité à dépasser la différenciation pour atteindre à la fusion. De cette fusion naît la promesse d’une humanité toujours nouvelle ». D’où l’importance accordée par l’auteure aux changements (biologiques, psychologiques, sociaux), à la peur de la mort et à l’inquiétude devant l’avenir. C’est pourquoi Gadbois situe Vonarburg aux côtés d’Ursula Le Guin : toutes deux exploitent « une théorie du développement humain et de l’éthique ».
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 124-125.