Parution : Solaris 58, Chicoutimi, 1984, p. 5-6.
Le théoricien de la SF analyse le contenu de la revue Requiem/Solaris, particulièrement les cinq premières années, et mesure les effets que la naissance de ce fanzine a eus sur la constitution du fandom québécois. Gouanvic remarque d’abord que la personnalité du fondateur, Norbert Spehner, prend beaucoup de place. Il reproche aussi au fanzine ses choix éditoriaux, soit de s’adresser à la fois aux amateurs de SF et de fantastique, ce qui ralentirait l’essor mutuel des deux genres, et d’avoir privilégié la SF américaine au détriment de la production littéraire québécoise. Gouanvic conclut qu’en raison de la faiblesse de la revue au chapitre de la création littéraire, Requiem ne fut pas un « lieu où s’élabore un courant de SF plein de vitalité ».
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 5-6.