Jean-Louis Trudel

Parution : Liaison 73, Vanier, 1993, p. 17-23.

Jean-Louis Trudel fait le point sur la situation des écrivains francophones de science-fiction et de fantastique en Ontario à l’occasion d’un dossier qu’il leur consacre dans la revue Liaison. Il constate que les écrivains franco-ontariens qui se spécialisent dans les genres sont oubliés dans leur propre province mais qu’en revanche, ils ont la chance de pouvoir compter sur le milieu de la science-fiction québécoise pour publier et se faire connaître. À la fin de l’article, il propose aux lecteurs quelques repères pour reconnaître la science-fiction : « une littérature qui accorde souvent aux idées la prééminence sur les personnages », « un jeu de l’esprit rationnel ».

Une exploration cyberspatiale [p. 18-20]
Sous la forme imagée de la traversée d’un territoire, Jean-Louis Trudel survole la production franco-ontarienne (romans et nouvelles) en science-fiction et fantastique, depuis les contes oraux recueillis par le père Germain Lemieux jusqu’aux fictions parues en 1992. À défaut de définir ce qu’il entend par auteur franco-ontarien, l’explorateur ratisse large, adjoignant aux quelques écrivains nés en Ontario un nombre important d’auteurs qui ont étudié ou travaillé un temps dans la capitale fédérale ou ailleurs dans la province. Mercédes Nowak, née à Sydney (Nouvelle-Écosse) et rattachée à l’Université du Québec à Trois-Rivières, constitue un exemple parmi d’autres de ces soi-disant Franco-Ontariens ! Trudel calcule, sur cette base, que 5 % des auteurs recensés dans L’Année de la science-fiction et du fantastique québécois entre 1984 et 1990 proviennent de la littérature franco-ontarienne.

Solaris et imagine…, les meilleures revues de SF de la francophonie [p. 22-23]
Jean-Louis Trudel présente les deux revues qui ont joué un rôle capital dans le développement de la SF au Canada français en ouvrant notamment leurs pages aux auteurs franco-ontariens. Il expose les conditions culturelles dans lesquelles elles évoluent et il dégage leur politique éditoriale respective.

Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1993, Alire, p. 230-231.