Parution : Pandore 1, Longueuil, 1985, p. 22-24.
Philippe Gauthier constate que le thème des robots a été supplanté en SF par celui des androïdes. Il distingue les deux créatures. « L’androïde est biologiquement humain. [...] Le robot, lui, ne sera jamais humain. Il n’est qu’une mécanique. » L’œuvre de Simak compte plusieurs robots qui obéissent aux trois lois de la robotique d’Asimov. Toutefois, Simak leur accorde un statut qui les différencie de ceux d’Asimov en les considérant comme un homme mécanique. Laissés à eux-mêmes après la disparition de la race humaine, ils peuvent emprunter deux voies : continuer l’œuvre humaine et demeurer dépendant du lien qui les enchaîne à l’homme ou fonder leur propre culture en prenant conscience qu’ils survivront à la race humaine. À chacun ses dieux présente ces deux voies. Philippe Gauthier croit que Simak a vu dans les robots des êtres supérieurs à l’homme.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 155.