Hugues Morin

Essai. Beauport, Alire, coll. Essais 001, 1997, 314 pages.

En compagnie de cinq spécialistes francophones de l’œuvre de Stephen King, Hugues Morin propose une visite guidée au cœur de l’œuvre du célèbre écrivain américain. Le livre se compose de deux parties distinctes que l’auteur décortique dans ses « Notes sur l’organisation de ce livre » :

« La première partie est constituée d’articles. Les premiers présentent le cheminement de Stephen King comme auteur, examinent sa manière très personnelle de pratiquer son genre de prédilection, la “littérature de la peur”, et analysent la nouvelle selon King, genre littéraire que l’auteur a pratiqué avec un succès certain. Les articles suivants portent sur des points particuliers de l’œuvre : la série La Tour sombre, le feuilleton La Ligne verte et les romans publiés sous le pseudonyme de Richard Bachman. Cette première partie comprend également des textes plus courts qui proposent des informations diverses sur les facettes de Stephen King moins connues du public francophone, telles sa maison de microédition ou sa participation à un groupe de musique rock.

La seconde partie du livre présente trois sections. La première est composée de commentaires sur les livres de King traduits en français. La deuxième section propose des remarques (souvent des informations ou des anecdotes) sur les œuvres non traduites de l’auteur. Enfin, la troisième et dernière section contient la documentation bibliographique. Chaque référence est identifiée par un code dont la première lettre indique le document en question. Quatre documents majeurs sont présentés : Code A – Bibliographie complète (œuvres en version originale et en traduction française) de Stephen King ; Code B – Filmographie des adaptations ; Code C – Écrits sur King ; Code D — Documents divers (qui contiennent des références de nature variée). Enfin, un index détaillé, comprenant les titres en anglais et en français, complète le tout. »

Trois articles parus dans Stephen King : trente ans de terreur ont été résumés ailleurs dans ce site : « L’Art de la peur », d’Alain Bergeron, « Un baiser dans le noir – Quand Stephen King se fait nouvelliste », de Guy Sirois et « La Tour sombre : la quête de Roland de Gilead », de Laurine Spehner. Deux autres articles de fond complètent le portrait : « La Ligne verte : King chez Dickens », de Hugues Morin – après avoir rappelé l’intrigue du feuilleton en six épisodes de King, Morin fait ressortir certaines similitudes entre la manière d’écrire de King et celle de Dickens, tout en soulignant les quelques errances de la traduction française – et « Sous le masque de Richard Bachman », de Daniel Conrad – après avoir résumé la « vie » du pseudonyme de King, Conrad remarque que l’auteur n’en était pas à sa première tentative d’anonymat. Il souligne les raisons qui ont poussé King à agir ainsi et montre, tout en présentant l’ensemble de la production romanesque de Bachman, en quoi cette « manière » différait de celle de King.

Encadrant ces articles, huit textes de Hugues Morin, généralement plus courts, dévoilent d’autres facettes du romancier américain. Outre des « Éléments chrono-biographiques sur Stephen King, l’auteur ,» qui brossent en quelques pages la précocité du jeune King et son parcours fulgurant, Morin propose des textes sur l’implication de King dans un groupe de musique rock, sur les quelques pièces de collection disponibles en français, sur les publications consacrées essentiellement à King et à son œuvre, sur Philtrum Press, la maison d’édition personnelle de King, sur les adaptations théâtrales et audios de l’œuvre de King et sur ses œuvres non publiées. Une série de photographies illustrant le « Insomnia Tour », une tournée de séances de signatures que King a effectuée aux États-Unis en parcourant le pays à moto, termine la première partie.

Outre la bibliographie commentée de l’œuvre de King, la deuxième partie se compose des documents bibliographiques énumérés plus haut. Tous ces documents sont signés Hugues Morin, à l’exception de la bibliographie sur les références, présentée par Norbert Spehner. Enfin, l’ouvrage se termine sur l’index des titres cités et sur une liste de sites Internet consacrés à Stephen King.

Source : Pettigrew, Jean, L'ASFFQ 1997, Alire, p. 214-215.

Références