Parution : Des livres et des jeunes, vol. 7, n˚ 21, Sherbrooke, 1985, p. 17-21.
Claire Le Brun analyse les œuvres de Daniel Sernine écrites pour la jeunesse, soit quatre romans fantastiques (Le Trésor du Scorpion, L’Épée Arhapal, La Cité inconnue et Les Envoûtements), un roman de fantasy (Ludovic) et deux romans de SF (Organisation Argus et Argus intervient). L’étude est basée sur les correspondances qui existent entre ces trois catégories. Madame Le Brun note que la caverne (le souterrain, l’antre) est un lieu privilégié chez Sernine, l’exception étant Ludovic. Elle remarque aussi que les sorciers, dans ses textes fantastiques, ont la même fonction que les militaires et les gouvernants en SF : par eux arrive le mal. Elle conclut à l’homogénéité saisissante de l’œuvre de Sernine, qu’elle explique par le fait que sa vision du monde repose avant tout sur des fantasmes personnels.
Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 158.