Sophie Wampach

Mémoire de maîtrise, Université Laval, 1990, 122 pages.

Résumé
À partir d'un corpus de textes fantastiques québécois recueillis dans la revue Solaris, d'abord nommée Requiem, nous avons étudié l'« inscription du littéraire » d'une trentaine de nouvelles en vue d'élaborer une définition opérationnelle – ou du moins de préciser la définition – de la littérature fantastique qui « loin d'être une sous-littérature […] ressemblerait plutôt à une quintessence du phénomène littéraire : réflextion [sic] de la littérature, réflexion sur la littérature1».

1. Jean Fabre, « Du fantastique », Québec français 50, 1983, p. 42.

Table des matières
Résumé 
Avant-propos
Table des matières
Bibliographie i

INTRODUCTION : LE DISCOURS SUR LE MONDE OU LE DISCOURS SUR LA LITTÉRATURE ? 1
La littérature ou la théorie littéraire ? 1
De la clôture du texte au contexte social 2
L'« inscription du littéraire » 4
Le fantastique et la littérarité 7
Méthodologie 12

PREMIÈRE PARTIE : EN QUÊTE DE LA LITTÉRARITÉ 16

CHAPITRE 1 
I. DE LA PARAPHRASE À LA SCIENCE 16
En quête d'un objet d'étude 16
La littérarité comme objet d'étude 17
La fonction esthétique : la littérarité ? 18
Le littéral plutôt que le référentiel 19
L'abandon du projet de la poétique de dire la littérarité 23
Le littéraire comme valeur extérieure à l'œuvre 25
II. L'« INSCRIPTION DU LITTÉRAIRE » 30
Hypothèse 30
Discours sur le monde et discours sur la littérature 33
Prédominance ou interaction : un discours à double propos 36
Le travail « littéraire »/de « construction langagière » 37
Inscriptions et projet énonciatif global 38
Le « genre » comme premier discours littéraire 42
La « littérarité » : travail et discours 43
Sur la primauté de l'un ou de l'autre discours 45

DEUXIÈME PARTIE : DU CÔTÉ DE LA LITTÉRATURE FANTASTIQUE 47

CHAPITRE 2 : L'INSCRIPTION GÉNÉRALE DU LITTÉRAIRE 47
Le fantastique : événement étrange/inscription du littéraire 47
Le « genre » comme objet d'étude ou l'inscription générale du littéraire 50
Le double système de représentation : du littéraire et du monde 53
« Cela commence dans la salle de bain [sic] » 55
Du « mélodrame » au « Coup de dé » : sur la finale des textes 59
De l'oralité comme représentation d'un certain littéraire 61
Du gothique anglais au surnaturel québécois 63
Du nouvel emploi des figures de la religion catholique 72
La chirurgie plastique du langage/le pouvoir surnaturel des paroles religieuses 73
Résumé 76

CHAPITRE 3 : LE DISCOURS, LA RÉFLEXION, SUR LA LITTÉRATURE 78
De l'inscription générale du littéraire au discours particulier d'un texte sur la littérature 78
« Jalbert » : du langage intérieur comme premier signe du fantastique 80
Figures du langage et figures de la création imaginaire 82
Du rêve à la réflexion/de l'imaginaire au réel 84
« La Maison d'Hémigge Way » : un refuge pour le fantastique mis en « quarantaine » 87
Du journal local à la légende du cavalier noir 89
Des faits de l'histoire d'une société comme sujets de récits fantastiques 92
Le fantastique québécois et la modernité 94
« L'Emballeuse » : sur le mensonge du langage et, partant, de la littérature 95
Une structure qui emballe/une série de glissements (en série) 96
L'authentique espace fictif du fantastique 100
« Avis de décès » : entre le monde de la « vraie vie » et le monde de la littérature 103
Entre un avis de convocation et une coupure de journal, un avis de décès à classer 104
Bilan 110

CONCLUSION : DE LA LITTÉRATURE ET DU MOONDE 113
Le discours du fantastique sur la littérature 113