Luc Gauthier

Mémoire de maîtrise, Université d'Ottawa, 1997, 123 pages.

Résumé
Pendant longtemps, les contes canadiens-français du XIXe siècle n’ont intéressé que les folkloristes. Toutefois, au cours des dernières années, un vaste mouvement de récupération a ramené du côté de la littérature une grande partie de ces œuvres. Les contes surnaturels traditionnels sont alors devenus, aux yeux de la critique, des contes fantastiques proprement littéraires.

Cette étude examine les forces et les faiblesses du fantastique contenu dans ces textes. L’essai de Jean Fabre, Le Miroir de la sorcière (1992), fournit les éléments théoriques nécessaires à l’analyse. Cinq critères sont utilisés : présence du surnaturel, résistance du personnage principal, fantastique obvie ou obtus, présence de composantes défantasticantes, type de dénouement. Le recueil d’Aurélien Boivin, Le Conte fantastique québécois au XIXe siècle (1987), fournit quant à lui le corpus de référence. On y découvre cependant sept textes qui ne renferment pas de fantastique.

Table des matières
Page de remerciements 2
INTRODUCTION 4

PREMIÈRE PARTIE : HISTOIRE ET BALISES THÉORIQUES 11
Historique : le fantastique en opposition au merveilleux 12 
Balises théoriques : l’approche de Jean Fabre 18
 
Balises théoriques : conte oral ou conte écrit ? 26

Balises théoriques : l’approche québécoise (l’historique) 31
Balises théoriques : l’approche québécoise (les études) 39

SECONDE PARTIE : MISE EN PRATIQUE 46
Mise en pratique : évaluation de la qualité du fantastique 47
Méthodologie : une analyse en cinq points (macroanalyse) 49
Analyse du corpus principal : l’anthologie d’Aurélien Boivin 53
1. Quelques textes sans fantastique 54
2. Les contes de diablerie 74
3. Le fantastique punitif 85
4. Entre fantastique et fantasmatique 91
5. Les bêtes effrayantes 94 
6. Les revenants 99

Retour sur l’ensemble 105
Coup d’œil du côté de la poésie et du roman 109

CONCLUSION 112
Bibliographie 116
Table des matières 123