Mémoire de maîtrise, Université de Montrréal, 2013, 128 pages.
Résumé
Six courts récits, qui peuvent n’en former qu’un, se penchent sur les possibilités de la voix narrative (à la troisième personne, au « je », au « nous », au « tu »). Ils réfléchissent sur l’acte de création comme construction et sur les effets de la narration. Pour preuve, le dernier texte reprend intégralement le premier. Le fantastique surgit au moment de l’hésitation du lecteur devant la nature des faits qui lui sont présentés. C’est avec les différentes instances que composent les destinateurs et les destinataires du récit que ce texte joue.
La voix narrative, dans un texte fantastique, a une grande importance et doit créer une tension chez le lecteur, qui n’arrivera pas à trouver une explication pour certains aspects du récit. Le narrateur, souvent au « je », se confond avec un personnage. À l’aide de l’analyse du déroulement de l’intrigue et des procédés narratifs utilisés dans trois nouvelles :« La Vénus d’Ille » (Mérimée), « Apparition » (Maupassant), « Ligeia » (Poe), nous cherchons à montrer le rôle du narrateur dans le texte fantastique.
Table des matières
Résumé ii
Abstract iii
Remerciements v
HISTOIRES POSSIBLES ET IMPOSSIBLES 1
Les limbes 2
Le livre prend vie 12
I. 12
II. 16
III. 18
IV. 21
Une intrigue ? 24
Le narrateur perd pied 47
Le lecteur pris au piège 66
Reprise des limbes (ou comment on ne lit jamais deux fois la même histoire) 80
LE NARRATEUR DANS LE TEXTE FANTASTIQUE 90
Introduction 91
Quelques considérations sur La Vénus d’Ille 94
Apparition ou le narrateur perturbé/perturbant 101
La remise en question du narrateur de Ligeia 112
CONCLUSION 123
Bibliographie 127