À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
On sonne à la porte. C’est le huissier. Aussitôt dit le laïus, il plante un poignard dans la gorge du locataire puis appelle les employés de la Croix-rouge. Ils s’empressent de vider pour de bon le perforé. Car les saisies judiciaires impliquent que l’accusé fasse dépôt de son liquide vital jusqu’à ce que la vente de ses biens couvre ses dettes.
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Commentaires
Finaliste au concours littéraire Humanitas, cette petite nouvelle d’humour noir nous plonge dans un univers cynique où tout est excessif. Daniel Marois, avec une écriture qui se veut participante, essaie de provoquer la réaction du lecteur. Il y réussit quelquefois. Pourtant, ses constantes interruptions et digressions rompent le rythme, brisent l’atmosphère d’une morbidité toute burlesque. Le choix des mots, souvent surfait, nuit aussi : au lieu d’enrichir le climat, il a tendance à court-circuiter encore plus le texte. Mais, dans l’ensemble, « Anathème » reste un agréable moment de détente. La fin, évident canular mis en scène, clôt plus ou moins habilement le texte. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 96.