À propos de cette édition

Éditeur
Fides
Titre et numéro de la collection
Bibliothèque québécoise
Genre
Hybride
Longueur
Anthologie
Format
Livre
Pagination
276
Lieu
Montréal
Année de parution
1987
Support
Papier

Résumé/Sommaire

[18 FA ; 2 HG]
Miroir-miroir-dis-moi-qui-est-le-plus-beau, de Michel Bélil
Eux, de Michel Bélil

La Robine, d'André Berthiaume
Le Cristal de mer, de Jacques Brossard
La Bouquinerie d’Outre-Temps, d'André Carpentier
L’Oiseau, de Roch Carrier
La Robe, de Roch Carrier
Mutation, de Claudette Charbonneau-Tissot
Les Doigts extravagants, d'Andrée Maillet
La Mort exquise, de Claude Mathieu
L’Auteur du « Temps d’aimer », de Claude Mathieu
Belphéron, de Daniel Sernine
Les Cyclopes du jardin public, de Marie José Thériault
Le Livre de Mafteh Haller, de Marie José Thériault
Le Sac, d'Yves Thériault
Challu-la-Chaîne, d'Yves Thériault
La Grande Barque noire, d'Yves Thériault
Le Pendu, de Michel Tremblay
L’Œil de l’idole, de Michel Tremblay
Angus ou la lune vampire, de Michel Tremblay

Commentaires

À l’instar de son collègue Boivin, Maurice Émond est un spécialiste du fantastique qui s’intéresse plus spécialement à l’imaginaire littéraire de notre siècle. Encore ici, cette anthologie comble un vide navrant puisque jamais encore n’avait-on pensé recueillir un échantillonnage significatif de l’un des genres les plus populaires au Québec, le fantastique.

Et ce fantastique québécois du XXe siècle, issu de l’autre, canonique, du XIXe, montre bien toute la distance parcourue par nos écrivains. En ce sens, la littérature fantastique québécoise du XXe siècle reflète parfaitement notre société qui, du jour au lendemain, s’est ouverte au monde et s’est déprise de son carcan moyenâgeux.

Puisant dans ce corpus immense, Maurice Émond a voulu offrir aux lecteurs les multiples facettes du fantastique moderne québécois et si pour cela il se permet de sortir même du genre – d’après nous, des textes comme « La Robine » d’André Berthiaume ou encore « Le Sac » d’Yves Thériault ne sont pas fantastiques, mais plutôt associés au fantasme pour l’un et à l’horrible pour l’autre –, cette volonté d’inclusionnisme n’en est que plus méritoire puisque ces textes représentent, eux aussi, une zone fort importante de notre histoire littéraire.

Même si j’aurais souhaité une anthologie plus volumineuse – elle est bien mince en comparaison de celle sur le XIXe siècle, ce qui m’apparaît contradictoire quand on regarde la grosseur respective des corpus et leur valeur –, je ne peux qu’applaudir à l’initiative des éditions Fides et, surtout, au choix éclairé de Maurice Émond. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 83-84.

Références

  • Basile, Jean, La Presse 27-02-1988, p. J 3.
  • Bouchard, Christian, XYZ 16, p. 92-96.
  • Pouliot, Maurice, Nuit blanche 33, p. 11-12.
  • Spehner, Norbert, Lettres québécoises 50, p. 34-35.
  • Willemin, Patricia, Solaris 80, p. 24.