À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Jean-Pierre a eu beau chercher minutieusement l’appartement le plus tranquille possible afin d’écrire sans être dérangé, il y a ces étranges bruits au-dessus de la pièce qui l’empêchent de travailler. Pourtant, il n’y a pas d’appartement au-dessus. Et voilà qu’il se détache de son corps, qu’il monte et monte et qu’il n’est plus dans la chambre, mais aux côtés de l’assassin qu’il tente sans succès de placer dans une scène de meurtre…
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Commentaires
Voici, dit l’auteur dans une courte introduction au texte, sa réponse aux lecteurs qui lui demandent comment il se sent lorsqu’il écrit ; à la lumière du triste sort qu’il réserve à son personnage, force nous est de croire qu’un “rien” dérange Bolduc lorsqu’il tente de se concentrer ! Une chose est certaine : « L’Araignée dans le plafond » se veut avant tout une petite fiction sans prétention et dont le prétexte est de rire un peu de cette misère que certains auteurs – dont Bolduc, à n’en pas douter – éprouvent lorsque vient le temps d’écrire. L’auteur étant fantastiqueur par amour, le récit empruntera donc des clichés chers au genre – le poltergeist, la trappe, le voyage astral, le double.
Hélas, l’histoire aurait eu avantage à être un peu plus affinée et l’écriture, débarrassée de ses nombreuses scories. Mais ne jetons pas la pierre à l’auteur : s’il n’a pas persévéré dans le travail de cette nouvelle, c’est probablement parce qu’il a été continuellement dérangé ! [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 30.