À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une jeune femme parle de cette maison qu’elle a habitée avec sa mère, de ce jardin à l’arrière et du catalpa qui y poussait. Elle parle de la maladie qui a affecté sa mère, de son étrange fascination pour cet arbre, de son retour à la maison et de sa disparition soudaine à laquelle elle a assisté et que personne ne pourra jamais croire.
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Commentaires
Une belle écriture coulante et une atmosphère feutrée rythment cette nouvelle fantastique qui n’est pas sans rappeler, de par le glissement inopiné du réel à la toute fin et la façon qu’a l’auteure de nous y mener, la manière d’un Berthiaume, ou encore d’un Pellerin.
Malgré un certain statisme, l’intérêt du lecteur est constamment en éveil grâce à l’élégance et à la précision des images. En peu de mots – le texte est si court –, Thérèse Lior esquisse à la fois un personnage bien senti et son environnement, environnement qui se révèle en fait l’élément capital de l’intrigue.
Seul défaut peut-être, le manque d’insistance sur l’étrange relation qui s’établit entre la mère de la narratrice et le catalpa du jardin. Après tout, c’est ce dernier qui viendra l’enlever au réel, et ce avec son total consentement. Il aurait été intéressant d’en apprendre plus sur cette facette, quitte à retrancher un peu dans les descriptions de la maison elle-même, moins importante face au dénouement. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 93-94.