À propos de cette édition

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Alain habite le département des meubles du magasin La Baie à Montréal, avec sa compagne, six autres personnes, trois chiens et une chatte. Les États-Unis et la Russie ont été détruits, tout comme une bonne partie de Montréal. Alain et ses compagnons participent à un raid dans un hypermarché, afin de s’approvisionner en « cartouches », la monnaie du « Royaume de Montréal », mais ils en sont empêchés par l’attaque d’« insecthommes » contre un policier. Ils doivent donc rentrer bredouilles.
Références
Il s’agit assez clairement d’un récit d’anticipation post-apocalyptique, comme l’indiquent plusieurs éléments – un néo-chien, des avions-robots, la ville de Montréal est en ruines et les États-Unis ainsi que la Russie semblent avoir succombé à une attaque nucléaire mutuelle. Bien que l’intrigue soit simple, après tout, il s’agit de la description d’une expédition de ravitaillement qui tourne court, le lecteur a l’impression de rester sur sa faim. À cause du format très court de la nouvelle, qui tient sur une seule page en deux colonnes, il aurait fallu fournir plus d’informations, ou du moins, s’intéresser aux informations capitales pour la compréhension de la réalité présentée, plutôt que de s’attarder à des détails peu ou pas importants pour le lecteur. De plus, les dialogues sonnent creux et l’effet de suspense tenté vers la fin de la nouvelle tombe complètement à plat.
Bref, de la science-fiction peu convaincante, qui aurait pu être mieux approfondie. L’écriture de Bédard est terne et il ne parvient pas à donner du relief à ses lieux ni de profondeur à ses personnages. [PAB]