À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Après la mort, le protagoniste se retrouve dans un lieu non identifié où il pleut sans cesse. Il marche, conscient qu’il a un but à atteindre, pendant que le niveau d’eau continue à monter. Il voit finalement une lumière lointaine qui augmente d’intensité à mesure qu’il approche, pour finalement se transformer en un vaste mur. Il touche la surface du mur, comprend la vérité pendant un instant, puis s’abîme dans le néant.
Commentaires
Cette short-short est le résultat d’un concours d’écriture rapide qui s’est tenu au festival de Roberval, en juin 1998. L’idée était de produire un texte complet en une heure sur le thème de l’eau. Claude Mercier, comme bien d’autres participants, s’est relativement bien tiré d’un exercice somme toute périlleux. L’objet est bien écrit, le climat créé en quelques mots bien choisi.
Ma seule objection (mais je suis conscient qu’un autre lecteur y verra plutôt matière à réjouissance) a trait à la révélation finale. On y apprend qu’on n’y apprendra rien, que le pays de la pluie n’était que l’étape finale de la vraie mort. Parallélisme de la naissance et de la mort. D’abord sortis du néant, nous vivons un temps dans les eaux maternelles ; après la vie, nous retournons un temps aux eaux avant de plonger de nouveau dans le néant. [GS]
- Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 115.