Aventure d'Albert (L')

Albert a eu une dure journée alors il se couche tôt. Quand il se réveille, plus personne à la maison. Inquiet, il sort : pas une lumière, pas une âme dans tout Montréal. Affolé, Albert parcourt la ville quand soudain, une lueur. Albert y court, patauge dans la boue du chemin. C’est un café. Les couverts sont mis mais il n’y a personne. C’est à ce moment qu’Albert se réveille… Un cauchemar ? Pourtant, en cherchant ses souliers, au matin, il les trouve couverts de boue.

Bien écrit, concis, précis, la courte fiction fantastique de Stéphanie Roy s’inscrit bien dans sa fonction première, celle d’aider les adultes dans l’apprentissage de la lecture. Cependant, ses qualités s’arrêtent à peu près là car, question originalité et intérêt, il n’y a pas grand-chose de neuf dans L’Aventure d’Albert.

Mais, encore une fois, le but de ce texte n’étant pas d’étonner mais d’éduquer tout en divertissant, il faut avouer que l’auteur atteint ses objectifs. Alors que dire de plus sinon que, de notre point de vue, ce texte ne fera pas date mais qu’il sera certainement retenu par ceux et celles qui le liront puisque, eux, en seront à leurs premières armes dans le champ du fantastique. [JPw]

• Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 149.