À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
On dit que c’est Messou-Dieu, celui qui répara les désastres causés par le déluge, qui garde le bois d’Hoboken. Il y a longtemps, les Espagnols ont saccagé son domaine. Pour les punir, il a enlevé une jeune vierge et a condamné son âme à lui fournir, à chaque année, une nouvelle jeune fille. C’est pourquoi, malgré les beautés de cet endroit, il ne faut pas s’y promener.
Commentaires
Lors de la parution de ce très court texte, sous-titré « Légende de la mythologie américaine », Massicotte n’a que vingt et un ans. Signé du pseudonyme Adam Mizare, ce conte comporte plusieurs maladresses typiques de l’auteur débutant : style pataud, hoquet de l’histoire et renseignements inexacts. Par contre, on note déjà le grand enthousiasme de l’auteur pour la légende, l’épisode fantastique et le fait sensationnel.
« Le Bois d’Hoboken » demeure cependant un opus mineur dans l’œuvre d’Édouard-Zotique Massicotte. Le texte aurait-il bénéficié d’une révision de base qu’il en aurait été grandement amélioré, ne serait-ce qu’en en éliminant les pires invraisemblances, tels ces “Astèques” habitant près de New York, ou encore ces Espagnols envahissant les mêmes contrées ! Mais ce travail d’élagage n’a pas été fait et on peut le déplorer, même un siècle plus tard ! [JPw]
- Source : Le XIXe siècle fantastique en Amérique française, Alire, p. 134.