À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Billy Joe Zack, ex-cowboy unijambiste et libidineux, se remet d’une cuite et arpente le désert à la recherche d’une fille à baiser. Sa mauvaise haleine et sa botte pendante (apparemment, il a quand même une deuxième jambe, peut-être en bois) causent son échec auprès d’Anasthasie Duck (qui passait par là). Après avoir mangé du cactus, Jack s’endort, se réveille accouplé au fantôme de Catherine de Médicis, puis se fait capturer et castrer par une tribu d’Amazones. Les vautours qui dévoreront son cadavre mourront empoisonnés.
Commentaires
Si tels sont les textes que veulent promouvoir les tenants d’une nouvelle SFQ (ici, du fantastique), on me permettra de regarder passer ce train sans y monter (un petit autocar, tout au plus). L’originalité du sujet n’est pas renversante ; les quelques bons mots se perdent parmi les éructations du personnage.
Quoique correctement écrit, ce texte, avec son humour grossier, son sexisme de taverne et ses rudimentaires efforts de singularisation, aurait davantage sa place dans un hebdo de cégepiens. On espérait (et souvent avec raison) que Samizdat se démarquerait de ce genre de feuille et des auto-publications dont certains ont déploré la mort en 1985-1986. On espérait que, dans son registre humoristique et détendu, Samizdat exerce quand même un certain jugement et fasse preuve de bon goût. Avec cette farce malchanceuse, Samizdat porte ombrage aux beaux textes qu’il a publiés. [DS]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 51-52.