Résumé/Sommaire
Bouh, le jeune fantôme, habite à la maison de chambres de sa mère, madame Frissons – maison hantée, il va sans dire. Au nombre de leurs pensionnaires, un squelette, une momie, un vampire, une femme-lézard, un sasquatch et, bien sûr, quelques fantômes, dont celui de Napoléon Bonaparte. D’autres visiteurs viendront loger à la pension Frissons : un loup-garou hippie et Nessie, le monstre du Loch Ness, venu se mettre à l’abri des journalistes.
Commentaires
Il n’y a pas vraiment d’histoire dans ce récit de Vincent Lauzon, dont la spécialité est plutôt le roman-miroir, le roman psychologique mettant en scène des adolescents contemporains aux prises avec des problèmes tout ce qu’il y a de réaliste. Bouh, le fantôme est plutôt une suite de gags et de situations comiques, qui fera passer un moment agréable aux jeunes lecteurs mais ne leur laissera sans doute pas un souvenir impérissable.
Quelques trouvailles sont amusantes, par exemple la façon dont Bouh se trouve un chien fantôme, en causant accidentellement la mort d’un vrai chien, ou le fait que Nessie, vedette rock de son état, porte des verres fumés et un gant pailleté d’or à l’une de ses nageoires (l’histoire ne dit pas s’il a un faible pour les petits requins).
Au total, un intermède dans la jeune carrière de Vincent Lauzon, qui ne semble pas avoir sérieusement l’intention d’écrire du fantastique – ni celle d’écrire du fantastique sérieux. [DS]
- Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 108-109.
Références
- Anonyme, Littérature québécoise pour la jeunesse 1992, p. 18.
- Lessard, Josée, Lurelu, vol. 16, n˚ 1, p. 22.
- Martel, Julie, Solaris 104, p. 60-61.