À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une maladie de la matière se manifeste d’abord à Montréal : des fissures qui rongent les murs d’un édifice, inexplicablement. Bientôt toute l’île de Montréal est atteinte ; la population prend la fuite, après quoi on dynamite les liens de l’île avec le reste du continent. Peine perdue : de nouveaux foyers se déclarent. La civilisation s’effondre. Seuls quelques cosmonautes parviennent à gagner la station spatiale Mir, d’où ils assistent à l’ultime pourrissement de la Terre.
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Commentaires
J’ai déjà lu maintes fois des textes fantastiques décrivant des cataclysmes inexplicables ravageant le monde entier. On ne sort pas de l’ornière avec celui-ci, correctement écrit mais bien évidemment avare de détails, comme toujours dans ces cas-là. Là où se glisse une variation intéressante, c’est quand le narrateur se révèle être un des astronautes qui sont parvenus à quitter la Terre et qui savent qu’ils n’ont des vivres que pour deux ans. Malheureusement, ce constat clôt le texte qui n’arrive pas à s’arracher au fatalisme inhérent à ce sous-sous-genre. [YM]
- Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 145-146.