À propos de cette édition

Éditeur
Proxima
Genre
Science-fiction
Sous-genre
Voyage dans le temps
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Proxima 1
Pagination
27
Lieu
Montréal
Année de parution
1996
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un élève en retard court vers sa classe. Lorsqu’il en ouvre la porte, il passe près de tomber dans le vide : le local et ses jeunes occupants ont disparu, remplacés par un gouffre sidéral, où le retardataire perd son cahier à anneaux. Il se ressaisit, regagne sa case, où il retrouve son cahier. Espérant que rien de cela ne soit réellement arrivé, il se hâte de nouveau vers sa classe… qui s’avère encore remplacée par le néant.

Commentaires

Dans le cas de ce très court texte, l’anonymat de l’auteur – ou, pour bien dire, le pseudonymat – l’a bien servi sur le coup. Par la suite, les deux coauteurs ont connu dans les années 2000 une carrière au niveau professionnel, en littérature jeunesse pour être précis. Carrière concrète à défaut d’être remarquable, quelques titres dans le cas de Martin, et livres plus substantiels dans le cas de Fecteau. L’un et l’autre ont pu judicieusement passer sous silence certains balbutiements littéraires dans le fanzinat ou, à l’inverse, dire « voyez comme je suis venu de loin » en reconnaissant la paternité de cet écrit de jeunesse. J’ignore ce qu’il en fut. Le fanzinat peut servir de tremplin aussi bien que de dépotoir ; le vocabulaire neutralisé de notre époque parlerait plutôt de site d’enfouissement.

Une analogie culinaire évoquerait une entrée congelée qui requerrait seulement deux minutes de réchauffement au four à micro-ondes, exercice que nos apprentis seraient parvenus à rater malgré tout. [DS]

  • Source : L'ASFFQ 1996, Alire, p. 186-187.