À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Klaus Bundoc, en visite chez son psychiatre, discute du contenu symbolique de son œuvre littéraire. Le ton monte, et on finit par comprendre que le psychiatre est en réalité le facteur, capturé par Klaus Bundoc et séquestré dans sa cave pour jouer le rôle d’un thérapeute, car un vrai psy, « ça coûte bien trop cher ».
Commentaires
« Celui qui obstrue la voie » est une suite de « Sloche », texte publié dans le même numéro de Proxima. Tous deux font partie d’une série humoristique racontant les (més)aventures de Klaus Bundoc, roi de la gaffe et des déceptions littéraires, et alter ego de Claude Bolduc. Au fil des textes, Bolduc a exploité tous les registres de l’humour, de la bouffonnerie à la scatologie, ce qui n’exclut pas comme ici l’humour plus fin et un sens réel du timing.
Comme c’est le cas en humour de référence, une connaissance de l’auteur et de son œuvre est essentielle pour apprécier ce texte à sa juste valeur. Par exemple, pour ceux qui l’ignorent, c’est sur moi que l’on a calqué le terrible directeur littéraire Noël Champollion, véritable Némésis de Klaus (et on se méfiera donc de l’impartialité de ma critique). J’avoue toutefois apprécier de plus en plus les aventures de Bundoc. L’auteur a-t-il peaufiné son produit, ou me suis-je pris d’affection pour le personnage ? L’un n’exclut pas l’autre, je suppose. [JC]
- Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 27.