À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Étendu sur la plage d’un îlot perdu au milieu de l’océan, le narrateur observe le vent feuilleter un numéro du magazine Photo d’un couvert à l’autre en revenant toujours à cette photographie d’une superbe pin-up. Fasciné par le corps de la « déesse », il a l’impression de la reconnaître. Comme le vent et le sable de la plage se mêlent à la photographie, abolissent la distance entre elle et lui, le narrateur voit la jeune femme se dévêtir progressivement de sa chair pour révéler sa vraie apparence, celle de la Mort qui est venue le chercher dans son île.
Commentaires
Il y a vraiment très peu à dire sur cette vignette de l’ami Pettrigrew – d’abord parce qu’elle est très brève et que, par ailleurs, elle ne témoigne pas d’une originalité renversante. L’idée, guère neuve, de la Mort incarnée sous la forme d’une plantureuse jeune femme n’a pas ici bénéficié d’un traitement inédit. Tout au plus, je me bornerai à souligner la qualité de l’écriture qui distille une beauté diffuse et trouble (comme la Mort ?). Ceci dit, ce n’est pas le genre de lecture qu’on traînera avec soi à la plage cet été… [SP]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 162.