À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le narrateur affectionne son appartement sombre, isolé du monde extérieur. Il se demande ce qui a bien pu le pousser à franchir la porte mystérieuse qui s’est ouverte sous la cheminée de son salon. Le voilà maintenant, après avoir suivi un court tunnel, en plein milieu d’une plaine, à l’air libre. Il craint d’être agressé par des êtres invisibles venus du ciel.
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Depuis quelques années, Daniel Sernine ressert un à un les contes qui composaient ses deux premiers recueils maintenant introuvables. Conscient que ces textes datent d’une dizaine d’années, soit du début de sa carrière, il en profite pour repolir leur écriture.
Dans « Ceux qui peuplent le ciel », il a apporté des corrections qui visent à épurer le style sans changer la structure narrative ou le symbolisme du texte. Sernine a sabré dans les adjectifs et les adverbes, jugeant qu’il ne gagnait rien à qualifier deux fois plutôt qu’une des situations ou des sensations déjà fort explicites. Plus rarement, il a substitué un mot à un autre.
On comprend, par la thématique de la nouvelle, qu’Élisabeth Vonarburg ait été tentée d’en faire une étude psychanalytique il y a quelques années (Voir L’ASFFQ 1984, p. 133). La fixation du narrateur à son monde (utérin) et sa peur de l’univers extérieur perçu comme menaçant feraient saliver M. Freud lui-même.
À souligner une erreur de montage incroyable dans la revue : la page 19 est la répétition exacte de la page 18 ! [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 165.