À propos de cette édition

Éditeur
Carfax
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Carfax 17/18
Pagination
51-54
Lieu
Hull
Année de parution
1986
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un homme, qui déteste la voix de sa femme, la précipite en bas de l’escalier dans un moment d’exaspération. Il est à apprécier le calme du silence quand il s’aperçoit qu’en fait, il est devenu sourd.

Commentaires

Relativement bien écrit, ce premier texte de Robert Osadchuck est un exemple typique de la nouvelle à chute fantastique : une brève présentation des événements, une lente montée jusqu’à l’événement central, puis un passage à vide pour maximiser l’effet de chute final.

Malheureusement, si l’enchaînement est adéquat, le reste ne l’est pas. Si la chute atteint son but, c’est bien par son incongruité et non par sa force intrinsèque. Car les dernières réactions du personnage se contredisent : il se précipite sur sa radio, ouvre une fenêtre pour essayer d’entendre les bruits extérieurs alors qu’il aurait déjà dû s’apercevoir de son état. D’ailleurs, il est plus facile de vérifier sa faculté auditive en gueulant un bon coup !

Dommage. Je pense que l’auteur a manqué totalement d’imagination pour châtier son personnage sans scrupule. Pourquoi n’aurait-il pas plutôt soudainement tout entendu avec les intonations criardes de sa femme ? Voilà un châtiment beaucoup plus sévère pour notre assassin, non ?

Je n’ose penser au nombre de conjoints assassinés si la surdité était le seul prix à payer pour obtenir paix et liberté ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 107.