À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Ariane est une bête légendaire qui passe son temps à rêver. À un certain moment, elle décide de ne pas contrôler son rêve et celui-ci, révélateur de son désir méconnu, la met en présence d'Orion, fier coursier qui règne sur les espaces sidéraux.
Commentaires
Curieux texte que ce « Cheval d'Albâtre » de Lise Careau, gagnant du concours d'écriture du Salon du livre de l'Outaouais 1983, dans la catégorie “18 ans et plus”.
L'auteure utilise un style très poétique pour décrire la rencontre de deux univers complémentaires, ce qui ne masque pas pour autant la vision stéréotypée qui s'en dégage. Ariane représente l'univers féminin voué à la contemplation tandis qu'Orion assume l'univers masculin synonyme d'action.
La mise en scène, qui fait appel à la démesure et à l'inexorabilité propres à la mythologie, est cependant ramenée à des proportions plus restreintes quand l'auteure suggère à la fin que le cosmos est un jeu d'échecs. Ariane-Orion, confondus en un seul être, figurerait le cavalier blanc. Qui manipule les pièces, alors ?
La surenchère symbolique, le message confus et maniéré m'ont mis échec et mat. Impossible de roquer. Ça se comprend : le texte ne swingue pas. Que l'auteure m'excuse si je suis mauvais joueur.
Mon seul souhait : qu'elle ne remette pas ça avec La tour d'Albâtre, Le fou d'Albâtre, etc. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 29.