À propos de cette édition

Éditeur
Pierre Tisseyre
Titre et numéro de la série
L'Énigme du Conquistador - 4
Genre
Science-fiction
Longueur
Novella
Format
Livre
Pagination
164
Lieu
Saint-Laurent
Année de parution
1998
ISBN
9782890517004
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Toujours à l’emploi de l’énigmatique Érasme Bular et sur la trace du non moins énigmatique Don Felipe Da Gozal, Linda Lemoyne, archéologue, se rend en Égypte sur le site de Saqqarah. Patrick, son mari photographe, tout comme Audrey et Stéphanie, leurs deux adolescents friands d’aventures, l’accompagnent. Très rapidement, la petite famille fait des découvertes étonnantes – une salle secrète située sous des sables mouvants recèle des piliers de « lumière éternelle » et des indications sur la fameuse Grande École du pharaon Akhenaton, puis la cité secrète des adorateurs d’Aton, etc.

Bien entendu, ces découvertes ne se font pas sans difficulté, d’autant plus que Bular, qui trouve que Linda se montre un peu trop indépendante, a décidé de la faire poireauter quelques jours dans les cachots du Caire. Mais le manipulateur a lui-même ses problèmes : l’un des piliers de lumière qu’il a fait ramener pour étude à son domicile de Paris explose brutalement. Résultat : le pavillon particulier est complètement détruit et plusieurs de ses collaborateurs y laissent leur vie.

Pendant ce temps, la famille Lemoyne poursuit son travail et, après huit mois, elle a mis à jour la fameuse cité d’Aton, ce qui constitue une des grandes découvertes de ce siècle, surtout qu’on y retrouve des preuves d’une technologie avancée en provenance de la fameuse Atlantide. Mais ce qui est encore plus surprenant pour Bular et les Lemoyne, c’est que Da Gozal avait passé là avant eux et que, à son habitude, il a pris soin d’y laisser sa trace. Pour eux ?

Commentaires

Quatrième aventure de la famille Lemoyne, La Cité d’Aton ne déroge guère au style mis en place dans les premiers volets de la série. Rythme frénétique, action continue, mystères nombreux et coups de théâtre à répétition, tout est en place pour que le lecteur ne puisse avoir une seule minute de répit. Et c’est tant mieux puisque, toujours fidèle à sa « manière », Alain Marillac ne prend guère le temps d’asseoir convenablement la vraisemblance de l’ensemble. Qu’importe, semble-t-il nous dire – tout comme le faisaient les auteurs des bonnes vieilles séries de la première moitié du xxe siècle –, puisque, de toute façon, nous sommes dans le domaine de l’extraordinaire !

Bref, on aura compris que La Cité d’Aton reprend les qualités et les défauts des précédents volumes. Par contre, cet épisode se distingue par l’avancée importante qui se produit dans la « surhistoire » de la série : on apprend beaucoup de choses sur le mystérieux employeur de l’archéologue Linda Lemoyne, Érasme Bular, qui prend enfin sa véritable place dans l’intrigue en devenant un personnage à part entière, et sur son organisation qui, sous le sceau du secret, contrôle la destinée de la famille Lemoyne et poursuit inlassablement la trace du fameux Da Gozal.

Une série qui n’est pas sans lacunes, donc, mais qui comble admirablement un créneau beaucoup trop délaissé dans notre littérature jeunesse, celui de l’aventure extraordinaire à grand déploiement. Inutile de dire que j’ai hâte aux prochains tomes ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 105-106.

Références

  • Fontaine, Catherine, Lurelu, vol. 21, n˚ 3, p. 37.