Clotilde 1

La narratrice reçoit un paquet contenant des bouchons d’oreille, qu’elle utilise aussitôt. Dans un cadre domestique, Clotilde 2 s’affaire en parlant à la narratrice mais celle-ci ne l’entend pas. De fait, Clotilde 1 se donne beaucoup de peine pour ne rien entendre, s’injectant même de la cire fondue dans les oreilles. En vain : lorsque M vient rejoindre Clotilde 2 et qu’ils lui parlent tous deux, elle entend en elle leurs paroles et finit par entendre les siennes. Ré­fugiée dans une chambre, elle noircit les pages des magazines, en vain aussi, car en elle continuent de germer formes et couleurs d’un monde imposé. Regrettant de n’avoir pas eu yeux et tympans crevés à la naissance, elle commence à se noircir elle-même pour effacer son « effritable géographie », son corps étranger. Elle finit par y mettre le feu et être consumée et pourtant, elle voit et entend encore Clotilde 2 et M dans cette « maison de cendres ».