À propos de cette édition

Éditeur
Québec/Amérique
Titre et numéro de la collection
Clip - 7
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
L'Herbe qui murmure
Pagination
71-94
Lieu
Montréal
Année de parution
1992
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Pamela est une petite fille pas comme les autres : elle n’aime rien. Un jour, en se promenant dans la forêt, elle tombe amoureuse d’un arbre et personne n’arrive à la convaincre de rentrer chez elle. La nuit venue, son ami Romain la rejoint. L’arbre leur parle, expliquant que son cœur est fait du même matériau que celui de Pamela. Si la petite fille découvre de quelle matière son cœur est fait, elle guérira. Pamela et Romain se mettent en quête d’une réponse à cette énigme. Après quelques tentatives, Pamela découvre que son cœur est en caoutchouc, mais il est percé. À l’aide de la sève de Dialo, l’arbre qu’elle aime, Pamela parvient à réparer son cœur.

Commentaires

Inutile de chercher la vraisemblance ou la moindre parcelle de réalisme dans ce conte merveilleux, où une petite fille au cœur percé découvre enfin l’arbre-frère dans un petit bois où, pourtant, elle passait tous les jours sans l’avoir vu auparavant. De Dialo, l’arbre qui parle, aux cœurs qui battent à l’unisson à coups de « oumpah, oumpah », en passant par les trois épreuves traditionnelles pour résoudre l’énigme, ce petit conte nous entraîne dans une délicieuse fantaisie dont la finale n’est certes pas prévisible.

Inventé avec des enfants en Italie et la collaboration de divers adultes (entre autres, d’une troupe de théâtre), « Cœurs battants » vient clore le recueil en établissant un lien entre la « civilisation » (le caoutchouc) et la Nature (l’arbre). Que de merveilles celui qui sait voir peut-il découvrir dans un simple petit bois, au long d’un sentier mille fois parcouru pour se rendre à l’école !

Le conte invite au rêve, mais aussi à ouvrir les yeux, à contempler son propre environnement avec un regard neuf. Ainsi, l’enfant qui n’aime rien (et qui, sans l’amour, aurait pu être porté au vandalisme) découvre qu’il existe une magie propre à la Nature, que les arbres ont un cœur et peuvent nous aider dans la quête de notre identité. Bien agréable. [FP]

  • Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 82-83.