À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Ayant quitté son domicile, comme tous les matins à sept heures trente, pour entamer une journée routinière, la narratrice est surprise de constater, à son retour, que son immeuble a disparu, remplacé par un terrain vague et une pancarte « À vendre ».
Commentaires
Les lecteurs de L’Amateur d’art reconnaîtront aisément le style de Carmen Marois dans ce conte bref qui a un potentiel (inexploité) de nouvelle insolite ou fantastique : « une journée banale » qui bascule dans l’irréel. Est-ce la réalisation du vœu de la narratrice qui souhaite finir sa journée de travail par « l’évasion dans des mondes de fantaisie où tout est possible » ?
L’espace alloué (une page) offre peu de possibilités de développer l’action ou les motivations du personnage mais impose des raccourcis qui banalisent le récit. Cela reste un bref exercice de style, sans prétention certes, mais aussi sans grand intérêt. [NS]
- Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 114.