À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Georgette et Horace, vieux couple plus ou moins névrosé – elle est obsédée par son gazon et par les lombrics –, louent une cabane à un mystérieux étranger au visage invisible. Pendant que Horace est à la chasse, Georgette surprend l’étranger en train de ramper dans l’herbe. La peur l’assaille : aurait-elle loué sa cabane à un fou ?
Commentaires
Complaisamment épicé d’expressions comiques, de situations grotesques, de détails dégueulasses, « Conte véreux » a tout du texte adolescent, un adolescent qui ne manquerait pas d’un certain talent comique, je me dois d’en convenir. Il faut également lui reconnaître une bonne oreille : le dialogue en québécois (pour ne pas dire en joual) est transcrit avec une certaine justesse. De là à dire que c’est bien écrit, il ne faudrait pas exagérer : l’auteur a bien le droit de s’amuser, mais négliger intrigue et atmosphère au profit d’apartés "spirituels", ça donne un texte qui ne plane pas très haut (assez normal pour une histoire de ver de terre, non ?). [JC]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 34-35.