À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Copi, un homme engagé pour enlever huit couches de papier peint, rêve de faire l’amour à son employeur : une rousse potelée. Lorsque Copi parvient à mettre à nu la dernière couche, la rousse le fait basculer et l’entraîne dans des ébats sexuels. Les deux s’aperçoivent alors qu’ils reproduisent exactement la scène représentée sur la dernière couche de papier peint.
Autres parutions
Commentaires
André Carpentier nous propose avec « Copie qu’on forme » une petite nouvelle amusante truffée de clichés, d’exagérations et de points d’exclamation (le texte compte autant de points d’exclamation que de couches de tapisserie…). Le prénom du héros et le titre de la nouvelle s’inscrivent bien sûr dans le registre humoristique, puisqu’ils participent du jeu de mots (Copi/copie ; Copie qu’on forme/copie conforme). D’ailleurs, le texte entier peut être vu comme un énorme calembour.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer à la lecture de cette nouvelle. Rarement aura-t-on vu un texte si bref à ce point débordant d’action. À héroïne potelée, texte débordant : copie conforme… [LM]
- Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 43-44.