À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Hiver 2010 : une tempête de verglas s’abat sur le Québec et le plonge dans l’obscurité. La jeune Anaïs venait de recevoir un message de son ami amérindien Sandy qui l’informait que des activistes de sa tribu voulaient détruire des pylônes sur le territoire de la réserve. Ce sont eux les responsables de la panne, et non le verglas. Un médaillon en bois de caribou que Sandy avait offert à Anaïs fait apparaître son image holographique avec laquelle Anaïs peut converser. Il lui révèle l’emplacement des pylônes endommagés.
Commentaires
Oublions que la crise du verglas aura été l’occasion d’expérimenter des techniques de chauffage des fils qui éviteraient une répétition de la catastrophe de 1998 ; oublions que les lignes à haute tension peuvent facilement être suivies du haut des airs et que le message de Sandy est donc d’une utilité douteuse. Oublions le début du texte où on nous informe que tout le monde dans ce Québec de 2010 possède un système informatique « officiel » dont le gouvernement se sert pour épier la population : ce vieux cliché n’a aucune incidence sur le reste de l’histoire. Oublions qu’Anaïs et Sandy n’ont aucune bonne raison de s’envoyer des « courriels vidéo » quand ils pourraient simplement se parler face à face (on vous rappelle que les téléconférences, ça existe depuis des années).
Même en admettant tout ça, à quoi rime ce médaillon en bois de caribou capable de projeter des hologrammes et qui tombe en poussière à la toute fin ? À faire une histoire ? Je veux bien, mais ce n’est pas suffisant. L’auteure n’est pas allée au bout de son écriture : même si le style est en général agréable, « Le Courant électronique » sonne comme un premier jet. Je doute qu’on aurait pu en faire quelque chose de très bon, mais un retravail s’imposait. [YM]
- Source : L'ASFFQ 2000, Alire, p. 85-86.