À propos de cette édition

Éditeur
Stop
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Stop 145
Pagination
n. p. (5 pages)
Lieu
Montréal
Année de parution
1996
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un couple d’amoureux discutent. Elle pleure trop, elle pleure tout le temps, pour un rien. Tellement que le locataire d’en bas se plaint d’avoir de l’eau qui dégoutte chez lui. Mais lui l’aime, il ne cesse de le lui dire, et d’extase elle pleure ; tellement que la rue entière est inondée. Les maisons flottent, les voitures nagent sur le dos. Les deux amoureux coulent au fond de l’eau, sans se noyer, et le torrent les emporte.

Commentaires

Il n’y a pas grand-chose ici qui donne prise à la critique. Ce court texte développe une seule image surréaliste, se concentre sur les dialogues et ne nomme même pas ses protagonistes. Je peux dire que j’ai trouvé excessif le torrent de noms doux du garçon pour sa blonde, mais en même temps il fallait bien rendre sa passion, non ? Franchement, ce texte est déjà trop long tel quel. Il me semble qu’il aurait mieux fonctionné en poème, en ne gardant que l’essentiel. Comme les parfums de luxe, le surréalisme ne devrait venir qu’en petits flacons et non pas en barriques. [YM]

  • Source : L'ASFFQ 1996, Alire, p. 127-128.