À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Genre
Fantastique
Longueur
Scénario
Paru dans
imagine… 79
Pagination
53-74
Lieu
Trois-Rivières
Année de parution
1998
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le soir de l’Halloween, une danseuse nommée Julie a invité son amie Mélanie à souper dans son grand et vieil appartement. Julie, nerveuse depuis qu’elle s’est fait attribuer le premier rôle dans un ballet, supplie son invitée de rester à coucher. Mélanie accepte pour la rassurer. Elle s’éveille en pleine nuit pour s’apercevoir que Julie danse dehors, sous un réverbère. Mélanie se lance à sa poursuite, mais son amie disparaît et réapparaît d’une ruelle à l’autre, toujours dansant, insaisissable comme un spectre.

Au hasard de sa course, Mélanie rencontre un itinérant, un couple masqué qui fait l’amour dans une ruelle, un gang de jeunes et autres spécimens inquiétants de la faune nocturne. Elle finit par rejoindre Julie qui danse au pied d’une statue représentant un violoniste. La statue s’empare de Mélanie et disparaît avec elle dans la nuit. Julie reprend conscience à son appartement, incrédule. Elle croit avoir rêvé, lorsqu’elle aperçoit ses pieds sales, couverts de sang, et qu’elle découvre le cadavre de Mélanie dans le lit.

Commentaires

Lire un scénario – d’un court métrage, dans ce cas-ci –, c’est consulter les plans d’une œuvre destinée à un autre médium. C’est intéressant, mais on peut se demander à quel point l’opinion d’un critique littéraire est pertinente. Dans certains cas, on pourrait à la rigueur discuter du thème, des dialogues et de la structure ; or ici, il n’y a pas beaucoup d’éléments susceptibles de générer la discussion. Le registre du fantastique privilégié par Sylvie Bérard et Denis Vaillancourt est plus affaire d’atmosphère que d’analyse. Les dialogues, peu nombreux, sont utilitaires. Le sujet n’étonne pas, ni la structure onirique, avec un éveil final et le choc de découvrir que ce n’était pas vraiment un rêve. Ce n’est pas grave – on imagine sans peine l’émotion poétique qui pourrait naître de cette histoire une fois réalisée par une équipe de talent. Mais ici s’arrête ma compétence. C’est sur l’œuvre finale, produite, qu’il faudrait se faire une opinion. [JC]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 22-23.