À propos de cette édition

Éditeur
Médiaspaul
Titre et numéro de la série
Les Guerres d'Eghantik
Titre et numéro de la collection
Jeunesse-pop - 121
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Concerto pour six voix
Pagination
85-109
Lieu
Montréal
Année de parution
1997
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Entre les royaumes d’Eghantik et de Mô, il y a les Terres de Sables, et c’est à l’intérieur de celles-ci que Catherine s’enfonce afin de retrouver le jeune Uralyn. Mais l’adolescente ne bénéficie plus de la magie des langues et la communication avec les nomades s’avère difficile. Retenue captive par une famille bagatser qui semble avoir souffert de sa rencontre avec Uralyn, Catherine pourra de nouveau poursuivre sa quête lorsqu’une attaque de guerriers moïs la laissera libre. Finalement, elle retrouvera Uralyn mais ne pourra le convaincre, tant son langage est limité, de revenir avec elle…

Commentaires

Dans la préface de Concerto pour six voix, Daniel Sernine explique que le but du collectif, outre de célébrer la thématique de la communication, est « … d’offrir un échantillon des romans qui se publient dans Jeunesse-pop, plus particulièrement des séries de romans. » De fait, la nouvelle de Julie Martel se présente comme une véritable bande-annonce de l’univers magique qu’elle explore dans cette collection – voir La Quête de Crystale et Un traître au temple –, donnant un bel aperçu des potentialités qu’il lui reste à explorer, mais l’obligeant aussi à de nombreux passages présentant une récapitulation du comment et du pourquoi de la présence de Catherine en ce monde.

Comme toute bande-annonce qui se respecte, « Dialogues de sourds » donne avant tout le goût d’en savoir plus sur l’univers présenté, et sur ce qu’il adviendra de Catherine et d’Uralyn dans cette nouvelle aventure qui se dessine sous nos yeux. Et, bien sûr, plusieurs questions demeureront sans réponses : la vieille bagaster que Catherine voit lorsqu’elle retrouve Uralyn est-elle la même que celle qu’elle a vu mourir précédemment ? D’où viennent ces rêves qui l’assaillent, et représentent-ils de véritables prémonitions ?

Comme on le voit, il est difficile de juger seule cette nouvelle tant elle est tributaire du cycle auquel elle appartient. Quant au traitement de la thématique du collectif, on aura compris que « Dialogues de sourds » en présente plutôt l’envers de la médaille, c’est-à-dire les difficultés rencontrées lorsqu’on ne comprend pas la langue d’autrui. À ce chapitre, l’inclusion de nombreuses phrases dans cette langue étrangère, plus souvent qu’autrement non traduite, permet de générer un fort sentiment de distanciation et d’exotisme.

Vivement la suite ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 117-118.