À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
imagine… 78
Pagination
45-53
Lieu
Trois-Rivières
Année de parution
1997
Support
Papier

Résumé/Sommaire

François Lemay va chez l’optométriste pour se faire déloger une poussière qui s’est logée dans son œil gauche. À sa grande surprise, le spécialiste extrait de l’organe une femme minuscule. François la reconnaît : c’est la jeune fille qui, la veille, sur la place du marché, lui est tombée dans l’œil. Or, celle-ci ressemble à s’y méprendre à une dénommée Dorothée (“Dot”), ancienne connaissance de son oncle décédé, qu’il a retrouvée sur une vieille photo. Après quelques jours d’hésitation, il va à Trois-Rivières et retrouve la jeune femme. L’amour naît aussitôt. Lors d’une randonnée en chaloupe, il bascule dans l’univers photographique noir et blanc de la jeune femme. Il s’agissait bien de Dot.

Ils reviennent au monde réel, mais la jeune fille reste grise et la vie est pour elle trop difficile. Ils retournent dans l’univers de Dot qui décide d’y rester tandis que François revient dans son monde qui, malgré ses couleurs, lui paraît bien terne. Quinze jours plus tard, on le retrouve mort dans son appartement avec, dans la main, une photo…

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Commentaires

D’habitude, j’aime bien les contes et nouvelles de Pierre Chatillon, mais je dois avouer que cette fois, je suis un peu resté sur ma faim. Malgré une belle écriture (qui n’étonne guère de l’auteur de Philédor Beausoleil), le texte ne décolle pas vraiment. Après l’amusante démétaphorisation de la fille “qui lui est tombée dans l’œil”, c’est comme si l’auteur ne savait plus trop quoi inventer d’autre. Les événements s’accumulent, complets, bien narrés, mais le désir de savoir davantage ne se crée pas. C’est donc un texte un peu terne qui nous est offert, un peu cliché, un peu gris, justement, une histoire qui ne dépasse malheureusement pas le résumé que l’on peut en faire. La magie n’était pas au rendez-vous. Dommage. Mais, connaissant Chatillon et sachant de quoi il est capable, on ne lui en tiendra pas trop rigueur. Le rendez-vous désiré sera pour une prochaine fois. [GS]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 64.