À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Jean O. Bordeleau déteste l’eau. Or, il meurt un vendredi 13 de novembre et se retrouve dans un monde où l’on doit subir la chose qui nous a insupportés le plus au cours de notre vie. Ainsi, il connaît un purgatoire où l’eau remplace le feu. Tout à coup, surprise ! Bordeleau se réveille, soulagé de voir qu’il ne s’agissait que d’un songe. Mais voilà que des gouttes d’eau surgissent de sa plume et le fixent comme des yeux, preuve que le rêve s’est installé pour de bon dans sa réalité.
Commentaires
Issu du “Spécial Treize” de la revue XYZ, ce texte de Chatillon ne manque pas d’originalité. Sa vision d’un monde aussi détrempé ne peut laisser indifférent. Toutefois, était-il nécessaire d’insérer le mot « eau » chaque fois que le son « o » se présentait ? Ce jeu sur les « Meaux » agace à la longue. De plus, le purgatoire où Bordeleau fait un séjour pour le moins dégoulinant avait suffisamment d’impact, sans qu’on le dilue dans une mare de fantaisies lyriques parfois douteuses. Évidemment, il s’agit peut-être là d’un exercice humoristique, mais Chatillon abuse. Le texte s’en trouve alourdi et résolument indigeste. Trop d’eau, c’est à en faire une « névreause »… [CL]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 49.