Eau ou ses reflets (L')

La pluie mitraille le toit de tôle d’une cabane où un vieillard, démiurge écrivain, cherche fébrilement à inventer un nouveau monde. Il en a tant créés déjà ! Mais parviendra-t-il à réussir une nouvelle fois ?

Avoir une heure pour écrire un texte, c’est un gros pari. On risque d’accrocher sur une idée qui s’harmonise plus ou moins bien avec le thème imposé, et de livrer une histoire qui n’a pas tout le poli voulu au niveau stylistique et dont les idées sont imparfaitement cohérentes. Compte tenu des contraintes d’écriture, « L’Eau ou ses reflets » se classe donc dans une honnête moyenne malgré tout. Ça ne passera pas à l’histoire, mais de toute façon on ne demandait à personne de produire des chefs-d’œuvre… [YM]

• Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 26.