À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le narrateur vient de compléter un saut spatiotemporel grâce à son lit devenu véhicule de transgression moléculaire. Il s’est introduit dans une dimension extraphysique et il observe le paysage qui l’entoure. Quand un soleil vert se lève, faisant bouillir le ruisseau et s’ouvrir les arbres aux doigts phototropes, il repart, puisque le pays des brouteuses solaires est à gauche au quart de feu vert céleste.
Commentaires
C’est un texte qui garde jalousement ses mystères, mais dont le charme opère malgré tout. On n’apprend jamais ce qui justifie le mode de déplacement du narrateur ou les invraisemblances physiques du monde qu’il découvre. Son nom et le but de son voyage restent inconnus. Néanmoins, l’auteur évoque avec humour un paysage doté d’une certaine cohérence logique dans l’absurde. D’ailleurs, c’est avec bonheur qu’il résiste à l’envie d’expliquer ou d’en faire une nouvelle à chute, genre C’était la Terre, mais vue autrement… Cela donne donc un conte sans prétention aucune, agréable mais sans plus, car en fin de compte, ce n’était qu’une escale. [JLT]
- Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 103-104.