À propos de cette édition

Éditeur
Félix
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Ça, l'homme, et…
Pagination
15-29
Lieu
Chicoutimi
Année de parution
1999
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Ulric, sur son lit d’hôpital, se rappelle le jour où sa sœur Jana est morte à la suite d’une chute au fond d’un précipice. Apparaît soudain devant lui Phentrox, un des trois médiateurs du Septième Temps, le monde où tous les êtres vivant ici-bas vont à leur mort. Phentrox apprend à Ulric que sa sœur a bouleversé l’équilibre du Septième Temps en poussant un de ses habitants à l’intrasexualité : l’amour d’un être de sa propre espèce, ce qui est interdit par les médiateurs. Ulric se rend dans cet autre monde et tente de sauver Jana, condamnée à mort par le roi Giron.

Commentaires

Quand je vous aurai dit qu’un des personnages secondaires de cette histoire est un poisson nommé Carpe Diem qui lit tout haut un livre où il est question d’une certaine Alice, vous aurez une idée de ce dont l’auteure a voulu s’inspirer, mais vous ne pourrez jamais imaginer à quel point c’est raté. Comme tant d’autres textes de débutants, l’ensemble ne forme pas un tout cohérent, du point de vue du ton : le texte oscille entre l’humour vaguement surréaliste et le mélodrame, signe d’une auteure qui ne peut que difficilement garder le contrôle sur plus de deux ou trois paragraphes à la fois et qui pense qu’il suffit d’accoler des bizarreries pour faire du fantastique. Le style, lui, reste plat et terne tout du long, ce qui donne des résultats particulièrement pénibles dès que Phentrox ouvre la bouche.

Avec son intrigue brinquebalante, portée par des rationalisations ridicules (vous en connaissez beaucoup des gens qui emmènent leurs enfants camper au bord d’un précipice ?), ce texte ne relève en définitive ni du fantastique ni de la fantaisie ; c’est plutôt (encore une fois) du n’importe quoi, écrit à la va-comme-je-te-pousse. On ne demande à personne d’être Lewis Carroll, mais Mélanie Fortin ne lui arrive même pas… à la semelle. [YM]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 72.